En un peu plus de 60 ans, la psychiatrie nord américaine a « créé » 584 maladies mentales (DSM5). Cette inflation de pathologies est-elle la malédiction des temps modernes ? Doit-on accepter cette évolution comme un état de fait ? Une vérité scientifique à laquelle il faut se soumettre sous peine d’être considéré comme un charlatan ou un·e naïf/ve ?

Dans cet atelier, nous proposons de réfléchir ensemble aux notions de normal et de pathologique, à la question de la différence. Nous aimerions favoriser l’adoption d’une posture réflexive à l’égard des classifications psychiatriques, notamment à l’aune d’une perspective historique.

A partir de cette perspective dépathologisante, plusieurs déclinaisons cliniques seront abordées, comme les troubles du comportement alimentaire, la dépression, la psychose ou les addictions. Nous explorerons comment favoriser la co-construction d’une définition commune du Problème avec la personne que nous accompagnons. Nous donnerons largement la parole aux personnes que nous accompagnons pour partir de leur expérience et s’appuyer sur leur expertise en matière de ce qui a été aidant pour elles.

Donné avec Rodolphe Soulignac

Lieu : Lausanne – FARP
Dates : 24 et 25 janvier 2020