Jacqueline Sigg nous livre un témoignage puissant dans un article écrit par Aline Andrey pour « l’événement syndical » (repris dans le journal Le Courrier le 6 juin 2024).
Extraits…
« Des enfants des rues aux femmes réfugiées, Jacqueline Sigg conçoit la psychothérapie comme un moyen de tendre vers plus de justice sociale »
« En 2007, Jacqueline Sigg découvre la thérapie narrative. «Je suis tombée amoureuse de cette approche qui tient compte de l’impact des injustices sociales sur le bien-être et la santé mentale des personnes. Celle-ci s’inspire de la philosophie postmoderne – à savoir que les injonctions sociales et culturelles construites comme des vérités ont souvent un impact négatif sur l’identité des personnes et leur bien-être – et de l’anthropologie culturelle, puisqu’on explore les récits et les connaissances locales de la personne. La thérapie narrative intègre également l’appel des féminismes: «Le personnel est politique.» Elle devient ainsi un espace dans lequel les personnes migrent vers le bien-être en honorant leurs résistances aux injustices sociales, leurs connaissances, forces, rêves et espoirs. »
« Comme thérapeute féministe, elle considère avoir une énorme responsabilité. «Face au racisme, au sexisme, au colonialisme, au classisme, je me positionne pour ne pas répliquer les injustices sociales.» »